La trésorerie nette de SFPI Group est positive. La direction entend conserver cet état de fait, ce qui paraît d’autant plus raisonnable que les petits groupes ne peuvent généralement pas compter sur l’assistance de leur banque lorsque la conjoncture se dégrade.
Dans un contexte de crise liée à la COVID, la situation du groupe s’est effectivement durcie en 2020 avant de s’améliorer ensuite. Les licenciements en France, le fonds de roulement libéré et l’abandon du dividende 2019 ont contribué à faire remonter la trésorerie nette à 53m€. Malgré 10m€ de rachats d’actions, l’amélioration s’est poursuivie en 2021. La trésorerie nette a atteint 65m€, représentant pratiquement 25% de la capitalisation boursière du groupe.
Il convient également de signaler que la structure de type conglomérat diminue les risques : les activités étant ségréguées, l’éventuelle faiblesse de l’une ne peut pas avoir d’effet d’entrainement sur le groupe. Il est également plus aisé de prendre rapidement des décisions en termes de restructuration et de discuter avec les syndicats de l’évolution des conditions de travail lorsqu’une seule entité légale est concernée. Enfin, avec une dette nette nulle, la société mère du holding n’avait pas de problème de financement fin 2021.
Compte tenu de sa petite taille, SFPI est pénalisé par son statut de petite capitalisation dotée d’une structure juridiquement complexe la faisant ressembler à un petit conglomérat industriel. Cependant, le groupe a le mérite d’être remarquablement transparent concernant les résultats de ses différentes unités opérationnelles.