L’IDI est un pionnier dans le domaine du capital-investissement en France, avec plus de 50 ans d’expérience dans ce domaine et un intérêt particulier pour les PME. L’IDI est l’une des premières sociétés d’investissement cotées en France (1991) dont le TRI annualisé (dividendes réinvestis) s’élève à 15% depuis 30 ans. Son ANR à la clôture du S1 21 s’élevait à 577 M€ et la décote moyenne par rapport à l’ANR s’établit à environ 30% depuis 2014.
L’IDI est une société de capital-investissement qui met au cœur de sa stratégie l’alignement d’intérêt avec toutes les parties prenantes à la différence de la majorité des acteurs du secteur, et ce, bien qu’elle ait la forme juridique d’une société en commandite par actions. L’IDI se distingue de ses pairs par le fait qu’elle n’a pas de contrainte de temps et que ses dirigeants sont actionnaires, tant au niveau de l’IDI qu’au niveau des participations. L’IDI exerce son activité avec ses fonds propres sans faire appel aux tiers et son modèle n’est pas soumis à la contrainte de temps ni celle de liquidité à laquelle sont contraints les fonds de capital-investissement.
D’une part, cette approche flexible et pragmatique permet à l’IDI d’accompagner les entreprises de son portefeuille tout au long du processus de développement et ainsi accroître la valeur de ses participations sans avoir à répondre aux attentes de retour des investisseurs. D’autre part, la liberté de ne pas être obligé de se conformer à un calendrier permet également à l’IDI d’être agile et de saisir les opportunités d’investissement ou de cessions lorsqu’elles se présentent. Cela peut amener l’IDI à sortir de ses investissements plus rapidement que son horizon d’investissement habituel de cinq à sept ans, afin de profiter des conditions favorables du marché et de cristalliser des TRI plus élevés.
Une approche d’investissement flexible et résiliente face à la crise
Cette approche pragmatique face au temps est animée par une équipe qui, ensemble, constitue la principale base d’actionnaires, représentant 55 % du capital social, ce qui donne toute confiance dans le fait que les capitaux propres de l’IDI sont alloués judicieusement afin de créer de la valeur sur le long terme. N’étant pas tenu au calendrier de liquidation des fonds, l’IDI peut ainsi mieux programmer les cessions des entreprises de son portefeuille en période de ralentissement du marché – comme ce fut le cas en 2020 au plus fort de la pandémie de Coronavirus – afin de profiter d’une reprise ultérieure des multiples de marché pour cristalliser des taux de rendement plus élevés, ce qui semble être le cas en 2021, à en juger les transactions annoncées depuis le début de l’année (avec un TRI moyen de 27,3 %).
La performance affichée en 2020, avec un taux de croissance de l’ANR de 6,11 %, affirme la résilience du modèle de l’IDI dans un environnement de marché volatil, comme ce fut le cas au milieu de la pandémie de COVID-19. Cette performance est principalement due à l’amélioration de la juste valeur des actifs de Private Equity Europe (+36 millions d’euros) et des liquidités (+12 millions d’euros), les premiers bénéficiant d’une meilleure performance opérationnelle et de multiples de valorisation plus élevés à la fin de l’année, ainsi qu’aux plus-values réalisées sur la sortie de HEA Expertise dans des conditions de valorisation très favorables convenues avant la crise sanitaire, garantissant un solide TRI de 35%. Même en ayant investi 32 M€ au cours de l’année 2020, l’IDI a clôturé l’année avec une position de trésorerie augmentée des actifs liquides totale de 124 M€ (142 M€ au cours de l’exercice 19), qui avait rapidement atteint 185 M€ à la fin du mois de juin 2021, attestant de la poursuite de la dynamique positive du portefeuille.
L’IDI : un actionnaire impliqué
Dans l’univers des holdings, on peut distinguer trois types de styles de gestion du portefeuille : d’abord, il y a ceux qui gardent leur distance vis-à-vis des investissements et se contentent de percevoir des dividendes périodiques, ensuite, il y a ceux qui mettent la main à la pâte, en s’impliquant directement dans les opérations de leurs entreprises investies, ce qui peut vite devenir compliqué lorsque les nouveaux investissements relèvent de secteurs complètement différents.
Enfin, il y a une troisième voie, à laquelle l’IDI souscrit, une approche pragmatique en tant qu’actionnaire, puisqu’elle consiste à travailler en étroite relation avec la direction des entreprises du portefeuille et à prendre une part active au conseil de surveillance, tout en laissant les opérations quotidiennes aux dirigeants qualifiés des entreprises du portefeuille qui ont la connaissance des secteurs d’activité sur lesquels ils interviennent. Cela évite de disperser les ressources de l’IDI, ce qui pourrait augmenterait les de risques de mauvaise exécution.
En ce qui concerne les stratégies d’investissement, l’IDI est spécialisé dans les investissements de type LBO ainsi que dans les investissements en capital développement / growth dans les PME. L’approche prudente de l’IDI en matière d’investissement s’étend à l’effet de levier quasi nul au niveau de l’IDI et aussi très conservateur au niveau des participations, avec un ratio d’endettement moyen pour ses investissements de 2,6x l’EBITDA en 2020, faisant preuve d’une prudence exceptionnelle sur un marché du capital-investissement qui a vu les ratios d’endettement augmenter régulièrement depuis des années (et s’accélérer encore en 2020). Il suffit de regarder le marché américain du capital-investissement, où l’effet de levier sur le marché des LBO a atteint des niveaux excessifs de plus de 6,0x l’EBITDA dans près de 80 % des opérations réalisées en 2020, comme le montre le graphique ci-dessous, tiré du Global Private Equity Report 2021 de Bain & Company.
En termes de répartition géographique, la majeure partie des entreprises du portefeuille est basée en Europe (notamment en France), représentant 68 % de l’ANR (selon le rapport annuel de l’exercice 20), l’exposition aux marchés émergents (9 % de l’ANR) étant gérée selon un modèle de gestion pour compte de tiers (combiné à un investissement en fonds propres) sous l’égide d’IDI Emerging Markets Partners.
Répartition de l’ANR en décembre 2020
Source : Rapport annuel IDI FY20, AlphaValue.
En ce qui concerne la taille des investissements, l’IDI étant un acteur relativement plus petit dans le domaine du capital-investissement par rapport à ses pairs côtés, ceux-ci se situent entre 10 et 50 millions d’euros et peuvent aller jusqu’à 150 millions d’euros avec des co-investisseurs de type family office, c’est-à-dire sans contrainte de temps. L’IDI est flexible quant à la taille des sociétés dans lesquelles elle investit, puisque son portefeuille actuel comprend des investissements majoritaires, co-contrôlés et de « gros » minoritaire, généralement déterminés par l’ampleur de la transaction.
Un portefeuille séduisant à forte croissance
Le portefeuille PE Europe est composé de 16 participations en septembre 2021, réparties dans divers secteurs, dont de nombreuses entreprises présentes dans des activités du monde « digital » (rappelant un Kinnevik plus petit), qui sont soutenues par des tendances sous-jacentes à fort potentiel de croissance telles que le sous titrage de films, videos etc… (Dubbing Bros), le e-commerce (Group Label), la transition énergétique (TucoEnergie) ainsi que des sociétés engagées dans des activités liées aux enjeux sociaux tels que l’éducation (Talis) et la santé (Winncare Group).
En ce qui concerne les entreprises de type plus industriel comme Flex Composite Group, elles suivent un modèle opérationnel basé sur la proposition de solutions et pas seulement de produits, ce qui apporte une valeur ajoutée et permet de générer des revenus récurrents, les distinguant de leurs pairs dont le modèle opérationnel est plus banal et les revenus plus cycliques. La base d’actifs diversifiée de l’IDI permet aux parties prenantes de s’exposer à ces PME non cotées, à fort potentiel, qui peuvent passer sous le radar des investisseurs en actions.