L’IDI a une approche très prudente de l’effet de levier, une rareté parmi les pairs du capital-investissement, en ne recourant pas à l’endettement au niveau de l’IDI pour financer ses acquisitions. L’IDI est très attentif au niveau des ratios de levier de ses sociétés de son portefeuille, qui s’établissent à un prudent 2,6x dette nette/EBITDA à la fin de l’année 2020, contre une moyenne de 5,8x pour les opérations de capital-investissement européennes l’année dernière. Il est important de noter que, même dans le cas où l’une des participations connaîtrait des difficultés, les participations sont « cloisonnées » afin de ne pas avoir d’impact sur les autres actifs du portefeuille ou sur l’IDI.
Au total, la dette brute dans les comptes consolidés s’élève à 86,1 M€ à fin juin 2021 (elle s’élevait à 129,5 M€ à la clôture de l’exercice 2020), mais elle correspond principalement à des comptes courants intra-groupe et à une petite partie de capital souscrit non appelé sur les fonds IDI Emerging Markets. IDI maintient une position de trésorerie nette, et détenait 184,5 M€ de trésorerie augmentées des actifs liquides au S1 21, en augmentation par rapport aux 123 M€ de décembre 2020.
Dans le cadre de sa stratégie d’investissement, l’IDI maintient un niveau significatif d’actifs liquides en pourcentage du portefeuille total, s’élevant en moyenne à c.20% historiquement (23% en 2020, en baisse par rapport à 27% en 2019).