Les participations de l’IDI ne sont pas consolidées, quelle que soit la taille de la participation détenue (majoritaire ou co-contrôlée), et les comptes de la société reflètent donc uniquement l’activité au niveau de la holding. Compte tenu de sa structure de société d’investissement, le compte de résultat n’est pas particulièrement éclairant et revêt donc une importance moindre par rapport à l’ANR, qui constitue le principal indicateur de performance pour ce type de structure.
En ce qui concerne la génération de cash, comme c’est le cas pour les sociétés d’investissement pures, la part du lion des liquidités provient des sorties d’investissements et des plus-values réalisées sur les cessions. Ces plus-values sont comptabilisées sous la rubrique “Variations de la juste valeur des actifs financiers”, qui comprend à la fois les plus-values réalisées et les plus-values non réalisées, qui ont évidemment des implications très différentes en termes de trésorerie. En 2020, les variations de la juste valeur des actifs se sont élevées à 39,6 M€, représentant 91,6 % du résultat des activités d’investissement.
En termes de revenus récurrents, la principale source provient des remontées de dividendes des sociétés en portefeuille qui en versent, ce qui est généralement le cas pour les actifs plus matures. En 2020, l’IDI a reçu 3,5 M€ de dividendes, dont 76 % (2,7 M€) provenant des sociétés en portefeuille appartenant au segment Private Equity Europe.
Bien que marginale, l’activité de gestion pour compte de tiers nichée dans la filiale IDI Emerging Markets Partners génère également des revenus d’intérêts sur les AUM investis, ce qui, combiné aux carried interest perçus sur ces fonds-là, en fait la troisième source de trésorerie – bien que tout à fait mineure – de la holding. En 2020, les produits d’intérêts se sont élevés à 108k€, les segments PE Emergents représentant 57% du résultat (62k€).
Le rendement attractif du dividende se distingue de celui des pairs
L’approche d’investissement flexible de l’IDI soutient sa capacité à identifier le meilleur moment pour les sorties, permettant à la société d’atteindre des TRI élevés (en moyenne 15-25% pour son activité PE Europe) et de réaliser des plus-values importantes. Ceci, combiné à une posture disciplinée quant au maintien d’une part moyenne de 20% d’actifs liquides et de liquidités dans le portefeuille, se traduit par une politique de dividende robuste, capable de résister à un environnement de marché volatile (au bénéfice des actionnaires familiaux et minoritaires), ce qui a été le cas en 2020. Malgré l’impact de la pandémie mondiale, l’IDI a pu distribuer un dividende de 1,50 € par action (modestement réduit par rapport à une proposition de 1,90 € avant la pandémie), ce qui a représenté un solide rendement du dividende de 5,0 % et se comparait assez favorablement au rendement moyen de dividende de 3,1 % observé pour l’ensemble des sociétés de portefeuille sous notre couverture l’année dernière.
Lorsque les conditions du marché s’améliorent, l’IDI n’hésite pas à se montrer enclin à verser des dividendes plus généreux, ce qui contribue à considérer l’IDI comme une proposition d’investissement séduisante pour des investisseurs valorisant des dividendes attractifs et récurrents. Motivé par le succès des cessions réalisées au premier semestre de 2021 et par une position de trésorerie augmentée des actifs liquides de 185 millions d’euros à la clôture du premier semestre, l’IDI a décidé de distribuer un acompte sur dividende de 1,10 € par action à la fin du mois de septembre, avant la proposition de dividende final sur les résultats de l’exercice 2021 (qui sera décidée lors de la prochaine AG en 2022). Nous attendons actuellement un dividende de 2,10 € par action, ce qui correspondrait à un rendement de 5,10%, bien supérieur au rendement moyen de 2,3% que nous prévoyons pour les pairs de l’IDI.