L’IDI a une approche très prudente de l’effet de levier, une rareté parmi les pairs du capital-investissement, en ne s’endettant pas au niveau de la holding pour financer ses acquisitions. Il surveille également de près les ratios d’endettement de ses sociétés de son portefeuille, les maintenant entre 2,5x et 3x la dette nette/l’EBITDA de 2019 à 2022, bien qu’ils aient augmenté jusqu’à 4x à la fin de 2023, ce qui reste bien en deçà de ses pairs européens financés par le capital-investissement, dont les ratios d’endettement étaient d’environ 6x au cours de la même période. Il est à noter que, même si l’une des sociétés du portefeuille devait rencontrer des difficultés, les participations sont cloisonnées afin d’éviter tout impact sur les autres actifs ou sur l’IDI elle-même.
La société dispose d’une ligne de crédit renouvelable de 30 millions d’euros et d’une ligne de trésorerie non utilisée de 5 millions d’euros. Au niveau de la holding, l’IDI conserve une trésorerie nette supérieure à 300 millions d’euros en 2023, après la cession de Flex Composite Group. A ce titre, l’IDI dispose d’une force de frappe importante pour financer de nouvelles acquisitions. D’une manière générale, dans le cadre de sa stratégie d’investissement, l’IDI maintient un bon niveau de liquidités en pourcentage de son portefeuille total, en moyenne autour de 20% historiquement (bien qu’il représente exceptionnellement plus de 50% en 2023).