La base de notre évaluation commence par l’ANR, qui est estimé comme la somme des valorisations individuelles des 16 participations du portefeuille, segmentées dans les deux piliers opérationnels de l’IDI, Private Equity Europe et Private Equity Emergents. L’IDI a vu sa décote par rapport à l’ANR diminuer considérablement, passant de plus de 50 % à un peu plus de 25 %. Nous pensons toujours qu’il existe un potentiel de hausse significatif, car l’évaluation conservatrice des actifs de l’IDI a été prouvée par des cessions réussies, où les prix de sortie dépassent souvent la juste valeur retenue dans l’ANR.
S’agissant d’une société d’investissement pure, sans activités consolidées en dehors de la société mère et de l’IdiCo, le DCF n’est pas particulièrement éclairant lorsqu’il s’agit d’évaluer ce type de structure de holding. En conséquence, le DCF reflète principalement les flux de dividendes versés par les entreprises du portefeuille, car essayer d’estimer les entrées de trésorerie provenant de cessions potentielles de ces mêmes entreprises est un exercice trop approximatif étant donné le profil d’investissement de l’IDI, qui n’est pas soumis au calendrier de liquidation des fonds comme la majorité de ses pairs dans l’univers du private equity. Ce fut le cas en 2020, où en raison d’un environnement de marché défavorable du fait de la pandémie de COVID-19, le management de l’IDI a freiné les cessions, venant de réaliser la vente de HEA Expertise en avril 2020 à des conditions convenues avant la crise sanitaire et économique (et réalisant un solide TRI de 35% sur son investissement).
En ce qui concerne l’évaluation par les pairs, l’approche est beaucoup plus claire. Nous nous basons sur un groupe de sociétés holding de type familial avec une forte implication en matière de contrôle et de gestion des actifs sous-jacents. Bon nombre des sociétés susmentionnées possèdent dans leurs portefeuilles respectifs des actifs orientés vers les services, qui soutiennent les ambitions de valeur ajoutée et la génération de revenus récurrents, ce qui les distingue de leurs homologues plus axés sur les matières premières et, par conséquent, plus cycliques. La valorisation basée sur le rendement saute aux yeux, présentant un potentiel de hausse substantiel, justifié par le solide rendement du dividende d’IDI de c,5 %, comparé à un modeste 2,5 % pour ses pairs.
Veuillez également lire la section ‘A savoir’ concernant l’impact du statut de SCA sur la valorisation.