Fin 2020, la dette nette du groupe atteignait 17 m€. La majeure partie des capex ont été réalisés (à savoir un investissement industriel nécessaire à la production d’environ 1.5 m de dispositifs Zeneo) et ont donc atteint 3,8 m€ en 2014-15, 3,2 m€ en 2018, 4,4 m€ en 2019 et de nouveau 6 m€ en 2020. Pour les exercices à venir, nous sommes partis d’une hypothèse de capex récurrents (2 m€) que nous avons “augmentée” de 3 m€ par tranche de 2,5m d’unités supplémentaires vendues (la réalisation des capex suivra probablement un processus différent, ces “seuils” n’exigeant pas nécessairement de tels niveaux d’investissements).
Avant même la réalisation des premières ventes, une autre question importante porte sur le financement des études cliniques. Selon la direction, le développement de chaque NTE représente un coût compris entre 2 m€ et 3 m€ (en tenant compte des études cliniques) dans les deux années précédant l’AMM et s’ajoutant à la consommation « normale » de trésorerie avant la réalisation des premières ventes de la société. Crossject percevra toutefois par ailleurs des commissions initiales après la signature des accords de partenariat, et continuera de bénéficier des crédits d’impôt et des aides au titre du « PIAVE ». En fin de compte, nous estimons que le groupe est en mesure de s’autofinancer, à condition de trouver des partenariats à court terme. Crossject pourrait sinon faire appel aux marchés financiers ou trouver une autre solution pour lever des fonds (par exemple en « cédant » ses droits futurs à un partenaire financier). Cela dit, après avoir déjà effectué des augmentations de capital pour financer ses besoins à court terme (d’abord par le biais d’une ligne de fonds propres en place depuis 2016, puis au travers d’une augmentation de capital de 5 m€ en mars 2017), le groupe a émis pour respectivement 5,3 m€ et 2,5 m€ d’obligations convertibles en mars et en juillet 2018.
Une augmentation de capital de 3,9m€ a été annoncée le 28 novembre 2018 au prix de 1,16€, les 3,4m nouvelles actions devant être cotées d’ici la fin de 2018 (le 28 décembre 2018). La conversion des obligations convertibles en 2019 a entraîné une réduction de la dette obligataire d’environ 5m€. Fin 2019, le groupe a émis pour 5,7 m€ d’obligations convertibles. Plus récemment, le groupe a émis deux obligations (dont une convertible, d’une valeur de 5,24 m€ chacune) en décembre 2020. Le groupe a également émis pour 7,5 m€ d’obligations convertibles en décembre 2021, avec un prix de conversion minimum compris entre 3,30€ et 92% du cours observé, les actionnaires existants bénéficiant d’un prix de souscription nul (une action attribuée pour 20 droits détenus).
En février 2024, le groupe a émis 70 obligations amortissables convertibles en actions nouvelles d’une valeur nominale de €100.000, pour un montant de €7m, avec suppression du droit préférentiel de souscription.
Enfin et toujours en FY24, la dernière augmentation de capital (avril) a permis de lever €8m principalement pour financer le lancement de Zepizure aux USA et le développement d’autre NTEs (Hydrocortisone et Adrénaline).