Crossject a annoncé que son problème de production (moule d’un composant Zeneo endommagé pendant l’été) avait été résolu, la production ayant repris hier.
Pour mémoire, le problème technique concernant le moule d’un composant avait été annoncé au moment de la publication des résultats du S1 (cf. notre Latest en date du 27 septembre). Il a (partiellement) expliqué la chute spectaculaire du cours de l’action, divisé par deux en deux mois. La nouvelle annoncée hier est, à l’évidence, excellente pour le groupe, et ce d’autant plus que la direction est désormais pleinement consciente de la possible répétition de ce type d’accident. Elle est donc déterminée à mettre davantage l’accent sur la maintenance et à investir dans des outils de production de substitution pour y faire face. Pour le moment, le moule a été réparé et les premiers produits validés. Une fois l’ensemble du processus validé, les études cliniques reprendront au printemps 2019. La direction a également profité de cette occasion pour confirmer qu’elle s’était fixée pour objectif de déposer les demandes d’autorisation de mise sur le marché en 2020 pour la plupart des produits, tout en insistant sur le Midazolam (Europe), le Naloxone (Europe et les États-Unis) et l’Épinéphrine (en Europe et les États-Unis). Le groupe a également confirmé chercher à signer des accords de licence pour le Midazolam, le Naloxone et le Sumatriptan d’ici fin 2019 en Europe et/ou aux États-Unis, en fonction du médicament.
Globalement, il s’agit d’une très bonne nouvelle et Crossject est de nouveau sur pied pour tenter d’atteindre ses objectifs ambitieux. Aucune raison ne nous incite néanmoins à modifier nos estimations/notre objectif de cours à la suite de cette communication. Ainsi, le titre présente toujours, selon nous, le même potentiel de hausse considérable, à l’image des opportunités de marché offertes par Zeneo.