En raison de sa petite taille, Drone Volt n’est pas tenu de publier ses paramètres environnementaux. Par conséquent, la médiocrité de sa notation d’un point de vue environnemental n’est pas significative, de même que toute comparaison avec les comparables n’est pas pertinente de ce point de vue.
Selon nous, Drone Volt pourrait améliorer l’emprunte carbone globale des industries dans lesquelles il opère. Ses solutions de drones remplacent souvent des méthodes énergivores. A titre d’exemple, son LineDrone pourrait servir à l’inspection des lignes à haute tension, tâche nécessitant jusqu’à présent la mobilisation d’un hélicoptère. Or, le drone peut longer les lignes (étant technologiquement capable de résister à des tensions aussi élevées). Le procédé devient ainsi nettement moins énergivore qu’un hélicoptère volant toujours au-dessus de la ligne électrique. En outre, puisque l’engin peut être exposé à des tensions élevées, son intervention ne nécessite pas de couper la ligne électrique (contrairement aux méthodes actuellement utilisées). L’efficacité du réseau électrique s’en trouve confortée.
Drone Volt investit par ailleurs fortement dans l’hydrogène. Dans le cadre de son partenariat avec Roth2, le groupe est d’ores et déjà parvenu à produire une station de recharge pour drone qui devrait permettre à son engin le plus imposant, l’Hercules 20, de voler plus longtemps sans générer d’émissions. La station de recharge développée par le groupe est également compatible avec d’autres types de produits, tels que des vélos.
En dépit du manque de données concernant les paramètres environnementaux de Drone Volt, nous estimons que l’impact du modèle économique du groupe sur l’ensemble des émissions du marché de niche auquel il appartient sera positif.